Episode 20 : Poetry Week

Ecoutez l'épisode ici :

http://podbay.fm/show/536258179/e/1364817600?autostart=1

Vous remarquerez que ma proportion à aimer les poèmes est égale à mon incapacité pour en écrire et encore moins les retranscrire en français pour qu'ils riment, je suis désolé d'avance.

Aussi, bonne année à toutes et à tous!




« Vous serez en sécurité ici», murmure une voix derrière vous.

Bienvenue à Night Vale.

Auditeurs, c’est aujourd'hui que commence la Semaine de la Poésie de Night Vale -l'une des traditions les plus sacrés de la ville.

Comme vous le savez, il est demandé à chaque citoyen d’écrire des centaines de poèmes. Des poèmes non-stop. Pendant ce temps, le conseil municipal soulève leurs bannissements sur les ustensiles à écrire, les thésaurus, et les descriptions publiques de la lune. Et ils exigent que tout le monde utilise leur libre volonté accordée par la municipalité pour se joindre à la fête.

L'année dernière, plus de 800 000 poèmes ont été écrits par les résidents de Night Vale, puis consommés au cours des cérémonies de clôture de la Semaine de la Poésie par des vrais bibliothécaires vivants qui ont été enchaînés à des postes de titane dans des cages en acier fermées  à double tour.

Honnêtement, auditeurs, je n’ai jamais pensé que c’était  une bonne idée d'avoir des bibliothécaires dehors en public, peu importe le niveau de sécurité des postes ou des cages. Je sais qu'il n’y avait pas de blessures graves l'an dernier, mais certains d'entre vous –les auditeurs plus âgés – peuvent se rappeler de ce qui est arrivé en 1993, quand une population de bibliothécaire incontrôlée a entraîné la perte de nombreux amateurs de livres innocents et hurlant.

Mais c’était il y a vingt ans. Il ne faut pas nous attarder sur notre passé parsemé de cadavre. Célébrons notre avenir parsemé de cadavre !
Lors de l'émission d'aujourd'hui, nous allons présenter quelques poèmes envoyés par les auditeurs venant de partout à Night Vale. Nous allons commencer avec celui-ci. Le dernier Poète Lauréat de Night Vale, Trilety Wade, aux dents serrées et yeux effrayés, a livré les strophes d'ouverture pour les festivités de la Semaine de la Poésie. Voici ce qu'elle a lu:




Je suis tombé amoureuse d’une silhouette encapuchonnée
Qui avec une encre ma langue a attaché
et m’a exhorté  en silence d’écrire  ce poème.
S’il vous plaît, croyez-moi je n’étais pas obligé,
par télépathie osseuse ou message morse codé
à  transcrire ce non codé, joyau non subversif.

Dans les fermes du désert, les fantômes de jeunes filles aux yeux font le fromage
Pendant qu’un maelström de lait épais tombe avec facilité.
Notre châtiment? La crème épaisse au sang chaud.
Les jours passent ici comme des taches cancéreuses
et les arbres de métal noir ne peuvent pas comparer aux lots de voitures.
Vous êtes à Night  Vale. Bienvenue.

Wade a couronné sa lecture en criant: «Ce sont des mensonges! Ce sont des mensonges! » Avant de se séparer en minuscules particules blanches  et s’envoler en une brise tourbillonnante. Comme la neige molle, elle a couvert nos cheveux et a illuminé nos manteaux. Et, comme de la neige, ça sentait de fenouil et de la viande. Puis, une voix a annoncé au cours de la PA, "Tout est parfait dans notre petite ville!"

La semaine de la Poésie a commencé, Night Vale. Elle va être bien.
Ce week-end, le zoo de Night Vale rouvre enfin, après les travaux de rénovation du mois dernier. Parmi les nouvelles fonctionnalités il y a des clôtures et du plexiglas pour séparer les animaux les uns des autres, et les séparer des patrons du zoo. Les fonctionnaires du zoo promettent qu’ils se sont concentrés surtout sur les tigres, les ours, les araignées, et les zones de serpents à cet égard.

Une autre nouveauté est la Chambre d’extraction sensorielle, où un visiteur du zoo choisi au hasard tombera dans une cabine noire insonorisée deux jours d'affilée, tandis que les gardiens de zoo récolteront leur parfum et l’enseigneront à des prédateurs génétiquement améliorées.

Ils ont également dévoilé un nouveau logo,  une girafe mangeant un cygne, et un nouveau slogan:

Vous allez au zoo pour que les animaux puissent vous regarder.
Alors, venez  vous joindre à la fête ce week-end! C’est gratuit pour les enfants se déplaçant lentement avec plus de 15% de  graisse corporelle !

Oh, je ne peux plus attendre auditeurs. La semaine de la poésie doit être le moment le plus merveilleux de l'année. Revenons à certains poèmes fantastiques qui ont été envoyés. Certains d'entre eux sont  même de nos fonctionnaires de la ville, comme le maire Pamela Winchell, qui a mis sa plume au parchemin et nous a envoyé cette belle strophe:

Personne ne
devra être
n’importe qui
plus jamais.
En fait,
Ce ne sera
Plus
Permis.

Ce poème sert aussi de législation récemment adoptée, renforcée par la police secrète du shérif. Merci, Maire!

Et maintenant – et c’est très spécial - un poème écrit par le shérif lui-même. Ça va ainsi :
Les crieurs publics ont  brodé leurs bouches pour les fermer
et agrafé leurs yeux ouverts.

Les bancs sont tous cassés.
Personne ne s’assoit de toute façon.
Personne ne peut adapter
Ses ailes brisées sous leurs manteaux.

Un état de la peau
qui rend ses victimes apparaître intemporellement triste
Afflige le plus.

Citoyens éminents se noient dans la voie de covoiturage.
Leur maquillage flotte à la surface.

Les verres à vin trinquent ensemble.
Ils se détestent.
Ils trinquent jusqu'à ce que l’un se casse
et puis l'autre.

Il n'y a pas une telle chose comme vagabonds.
Il n'y a pas une telle chose comme la maison.


Le soleil a une tique.

Personne ne peut s’acheter des fleurs,
Mais les enfants
Restent très immobiles dans le jardin
jusqu'à ce que le froid fissure

Très joli! Merci, shérif.

Et maintenant un poème écrit par Erana Panchik, un professeur de l’école primaire de Night Vale. Il s’appelle  « journée de nettoyage des rues ».
Courrez.
Courrez.
Restez calme.
Courrez.

Où sont mes enfants?
Ai-je des enfants?
Courrez.
Courrez.
Restez calme.
Courrez.

Je sais.
Je sais où.
Ils n’iront pas.
Mais par où ?

Encore une fois, l'annonce.
Courrez.
Courrez.
Restez calme.
Courrez.

Ils arrivent.
Je dois choisir.

J’ai choisi.
Me sauver.

Merci, Mme P! Vous avez fait une bonne chose.

Madeline LeFleur, directeur exécutif de l'Office du tourisme de Night Vale, a envoyé un morceau de papier qui se contente de dire, en majuscules:

Le TOURISME
EST
IMPORTANT.

Ci-dessous,  une tache rouge-brun en forme de faucon sous-alimenté descendant sur un acacia. Elle a également collé ce qui semble être trois molaires humaines à la page.

Vous savez, d'abord j’ai pensé: «Ce n’est pas la poésie. C’est de l'art visuel ! »Mais c’est de la simple sémantique. Nous sommes tous de la poésie, Night Vale. Chaque souffle ou branche ou soupir avant  une autre nuit sans espoir de sommeil agité est en lui-même un verset dans un grand poème.

Oh, voici une question, auditeurs!
Avez-vous vu ces nouveaux panneaux d'affichage dans toute la ville récemment? Ils n’ont pas d’images, juste le texte hyper-lumineux et coloré qui dit :  "20% de rabais sur tout! Nous allons prendre 20% de rabais sur tout! Chaque chose! Nous sommes fous! "
Il n'y a pas magasin ou de marque associée avec les annonces, et le ministère de l'autoroute dit qu'il n'y a aucune trace que quiconque possède les panneaux d'affichage, ou qu'ils ont jamais été mis en place.

«Ils sont juste apparus un jour, et nous avons en quelque sorte tous  acceptés qu'ils étaient là, »  nous a dit un représentant de la ville.


La police secrète du shérif a averti que la publicité semble être complètement littérale, et que bientôt, 20% de tout ce qui est pourrait en effet disparaître. Ils enquêtent toujours quant à savoir si nous avons ou non un choix des 20% qui sont enlevés et où vont ces 20%. Les scientifiques disent que les 20% doivent aller quelque part, en raison de quelque chose à voir avec ce qu'on appelle «lois de la thermodynamique, » mais les responsables de la police nous rappellent que les scientifiques sont des comédiens, et qu'ils devraient s’en tenir à la comédie.

Ayons un regard sur le trafic.
La résidente Katherine Ciel  de la vieille ville de Night Vale vient d'envoyer dans le rapport suivant de ce qui se passe là-bas sur les routes. Katherine écrit:

Le dimanche, une crevasse vacillante
S’est ouverte dans la rue devant ma maison.
Dès mardi, les oiseaux volaient dedans.

«Tu ne me manqueras probablement pas,» dit ma mère.
«Je ne m’intéresse qu'à la fin du monde», répondis-je.

Beaucoup de gens trouvent qu'il est difficile de respirer
Sans l'atmosphère,
Mais nous savions comment;
Nous avons juste arrêté de respirer.

Nous sommes au Moonlight All-Night Diner,
Et ils servent des fruits
Des plantes qui poussent hors de la serveuse.
Le panneau de fermeture chuchote  « S’ il vous plaît, ne me touchez pas. »

Nous regardons les corps tomber sur le sol dehors
comme des créatures sous-marines en surface.
Vous vous tournez vers moi et me demandez ;
"Avez-vous déjà pensé au suicide?"
Je regarde loin de vous et ferme mes yeux,
Mange des framboises pour confondre le sang dans ma bouche.

Maintenant vous êtes dans la seule voiture dans le parking à minuit
Et vous  me regardez  jeter des pierres sur la lune
Qui pend bas dans le ciel
Afin qu'il puisse regarder dans votre maison.
Votre sœur a essayé de le toucher
De sa fenêtre une fois,
Et il a tressaillit.
Maintenant, lui et les océans la regarde dans un souci calme.
Le ciel lilas essaie de reposer sa tête sur son épaule,
Tous les arbres qui poussent progressivement à travers elle.

Un colibri chuchote à vous,
"Soyez prudent. Sous sa robe est sa peau»,
Et construit alors son nid dans le milieu de la route.

Je vous regarde de nouveau,
Et vous fermez les yeux.

Donc, Night Vale, il semble que vous devriez utiliser certains itinéraires alternatifs aujourd'hui. Merci Katherine pour ce rapport.

Cela a été le trafic.
Une mise à jour maintenant sur la Semaine de la Poésie : une chose étrange s’est passée, auditeurs. Une note a été affichée à l'entrée du parc pour chiens. On me dit que la note est sur le papier qui est noir comme l'océan de l'espace et le texte est ... eh bien, ce n’est pas blanc, vraiment plus transcendant, rayonnant  son étrange message de vers libres depuis la page sombre. Le message dit:
Aujourd'hui, ils m’ont arraché du sommeil,
Ongles désaxés,
Gravant mon nom dans le ciment.

La cendre colore mon oreiller
Et des hématomes en forme d'araignées
Grimpent sur  mon cou.

Lumière du soleil attire la poussière et
Des regards brisés entre étrangers
Esquivant les flaques d'eau du désert
De quelque chose de métallique.


Je suis très contagieuse,
mis en quarantaine dans un autre organisme
Depuis que je suis infectée.

Je vais dormir en vous
si vous me tenez trop serré.

J’assemble vos lettres
Gauche déchirée dans la poche d'une chemise d'hôpital.

Je tache le papier avec la sueur.
Je commence à voler votre voix.

La voix qui se trouve, mourant, dans le parc pour chiens.

Le poème est signé avec juste la lettre «E»

Auditeurs, même si j’aime certainement me prélasser  dans la langue d'un bon poème, je ne tolère pas l’entrée dans le parc pour chiens. C’est interdit. Les chiens et propriétaires de chiens ne sont pas autorisés dans le parc pour chiens. S’il vous plaît, ne tenez pas compte des mensonges radicaux de ce poète renégat et restez loin.

Oh, je crains que le mal est fait,  auditeurs. Qui que soit ce «E», il  doit maintenant savoir que nous sommes tous aujourd'hui en grand danger.

Et maintenant, un mot de notre sponsor.

Avec des taux d'intérêt bas, c’est maintenant le moment idéal pour acheter une maison. Nommez juste votre équipement! Chaque maison de Night Vale a une vue de luxe sur Le Vide. Nous avons aussi des bonnes écoles et beaucoup d'araignées! Qui ne voudrait pas s’installer à Night Vale?

Cherchez un agent immobilier pour vous aider à trouver la maison de vos rêves! Les agents immobiliers vivent à l'intérieur des cerfs. Lorsque vous trouvez un cerf ou biche sous-dimensionné ou malade que vous pouvez attrapez, battez-vous au corps à corps  et ouvrez la cavité thoracique avec un couteau. Ensuite, laissez l'agent immobilier à l'intérieur  vous aider à réaliser votre rêve américain.
La tête de la grande Association des agents immobiliers de Night Vale, Russell Swenson, dit:

"Personne n'a vécu ici depuis des années.
Vous êtes l'un d'entre eux.
Une des personnes.
Une femme est un feu,
Et personne n’est invité.
N’importe qui peut regarder.
Personne ne peut vous aider. "

Hé, Dana? Est-ce un poème Russell a écrit pour nous, ou ...?

Ahem.

Donc, commencez à regarder aujourd'hui pour votre nouvelle maison à Night Vale. Comme le dit le vieil adage, « les rues avalent leurs propres queues et étouffent!"
Auditeurs, oh, ce sont de mauvaises nouvelles:

Les portes du parc pour chiens ont été ouvertes pour la première fois que quiconque  peut se rappeler. En fait, personne ne savait qu'il y avait même des portes. Nous n’avons jamais rien vu que de grands murs noirs sans entrée ou de sortie visibles, mais il y a des portes, et, apparemment,  elles sont juste debout grandes ouvertes.

Des témoins affirment qu’à l'intérieur vous pouvez voir un couple de vieilles balles de tennis, quelques frisbees, et un monolithe de pierre noire qui fredonne un bourdonnement qui fait que tout le monde l’entendant  se sent calme et toujours aussi un peu plus sensuel.
Le conseil municipal a publié une déclaration il y a quelques instants, qui était une série de glyphes anciens. Personne ne pouvait lire la langue, mais nous avons tous compris ce qu'il a dit. C’était un terrible avertissement. Un avertissement à la mystérieuse "E." Un avertissement à ceux vers  le parc pour chiens. Un avertissement à tout Night Vale. Une grande douleur, un grand hurlement, un grand cri qui va bientôt briser notre ciel et nos vies si cette insolence ne s’arrête pas!

Si vous êtes à proximité du parc de chien,  auditeurs, n’entrez pas. Le Monolithe, ou quoi que pensez voir,  vous ne devriez pas le connaître. La propriété publique n’est pas pour les citoyens. Restez à la maison, Night Vale. Écrivez vos poèmes. Cela devrait être un moment de plaisir et de fête pour écrire des rimes mandatés par le gouvernement, pas le déclenchement des rives de l'enfer nous apportant tous la guerre avec vous.

Je viens d'envoyer  la stagiaire Dana (ou le sosie de stagiaire Dana, je ne suis toujours pas sûr) au parc pour chien pour avertir ceux qui sont debout si près de leur disparition. J’espère seulement que Dana arrivera à temps pour les sauver.

Revenons maintenant, peut-être pour la dernière fois, à la météo.


La Vieille dame Josie a appelé pendant la pause et a dit que la mystérieuse "E" est l'un des anges, et que le "E" signifie Erika.

"Erica?" J'ai demandé.

"Non, non, Erika, avec un K," dit-elle.

"Oh, Erika, avec un K," j’ai dit.

Et puis il y eu une pause bizarre, et puis elle a dit, "Tous les Anges s’appellent Erika."

Et puis j’étais genre,  « oui, bien sûr bien sûr » et ensuite je me suis senti stupide, parce que c’est, genre, la première chose que vous apprenez dans les études de transmigration de septième année.

Quoi qu'il en soit ...

Le conseil municipal, lors d'une conférence de presse a dit: «Oh! Un ange a écrit cela? Bon, d'accord alors, laissez tomber. Bien sûr! Nous allons vous montrer le Monolithe! Entrez. »

Et donc ceux dans les rues en dehors du parc pour  chien sont entrés. Et le conseil municipal leur a montré le Monolithe, souhaitant la  bienvenue à tous avec les paumes tournées vers le haut de façon amicale.

Mais certains témoins ont résisté. Leur conservatisme les a bien servis, puisque les portes hautes et noires se sont bientôt fermées, se transformant en murs lisses onyx, prenant les visiteurs du parc pour chien avec eux.

Aucune entrée.

Aucune issue.

Il  se peut qu’ils ne reviennent jamais.
Malheureusement, la stagiaire Dana (ou son double) était à l'intérieur du parc pour chien quand il a été scellé. Et  auditeurs, j’hésite à vous dire, mais, en tant que journaliste, je pense que je dois: la stagiaire Dana (ou son double) m'a envoyé par texto une photo du Monolithe juste avant que les portes se ferment. Le saviez-vous? Il  y a une inscription à sa base. Et sachez  ceci: ici, là-dessus, le premier jour de la Semaine de la poésie, l'inscription est un poème.
Selon la plaque, le poème a été écrit en 1954 par l'ancien maire de Night Vale Danielle Dubois, citant "En l'honneur de rien, ça ne devrait jamais ne pas être inconnu."

Le poème se lit:
L'homme doux dans la lueur brillante
est une bougie dans ses peut-être.
Son visage est un marécage glaiseux.

Vous êtes-vous jamais arrêté pour regarder tout le sang que vous rassemblez?
Un halo de métal vous attire
Elle a dit, "regardez avec tous vos yeux
De peur que la chance vous échappe encore. "

Dit, "craie gaspillée sur des enfants aveugles,"
Écrit les plats du jour sur la carte.
Quel est cette entrée bénie par ce temps?

J’ai entendu du taraudage, mais il ne laisse pas de trace.
Lorsque vous attrapez un cœur battant à l'état sauvage,
Vous le tenez se tortillant et dites, "ça, c’est tout."
Mais la fichue chose ne cesse de se déplacer

Jusqu’à ce que vous le serriez entre vos mains.

Je ne sais pas ce que les poèmes du Monolithe cachent, Night Vale, ni s’il y aura des conséquences de mes actions aujourd'hui.

Mais je sais que c’est la Semaine de la Poésie. Ce n’est que le début de notre période festive favori et amusante de l'année. Ne pensons pas à ce que nous ne sommes pas autorisés à savoir! Pensons à ce qui est sûr de savoir!

Et nous allons commencer avec la beauté de nos mots. Alors, sortez ces stylos et dépoussiérez vos iambes et couplets.

Aussi, stagiaire Dana (ou votre double), vous nous manquerez. J’ai essayé de vous renvoyer un texto,  mais maintenant du sang vient de s’infiltrer à travers une certaine fissure nouvellement formée sur mon écran tactile, donc ... Je pense que c’est un échec.

Adieu, Dana.

Et pour le reste d'entre vous, au revoir aussi, mais avec le soupçon d’un futur bonsoir. Restez à l'écoute pour prochainement le bruit de quelque chose impuissant être mangé.

Bonne nuit, Night Vale. Bonne Nuit.

Le proverbe du jour: la douleur est juste une faiblesse partant du corps. Et puis elle est remplacée par la douleur. Beaucoup de douleur.